jeudi 30 mai 2013

Fête des Jardins ce dimanche 2 juin...



Die, Diois et Biovallée de la Drôme : Fêtes des Jardins ce 2 Juin 2013...
Cette année les associations : Réseau Transition Diois Monnaie Locale, Les Groupes Transition du Val de Drôme et Saillans, les Potagers Rares,  Jardins Familiaux de l'Aube, Ecologie au Quotidien,  Aire-Trampoline, Médiane, Humic, les Incroyables Comestibles , Mediascitoyensdiois et des tas de privés s’engagements en faveur des jardins potagers.
« En ouvrant votre jardin aux visiteurs, vous leur permettez de partager quelques moments de beauté et de contemplation, mais aussi des conseils de culture dans tous les sens du terme»explique Anne Tesson.
C’est la 4e édition de "Rendez-vous aux jardins" aura lieu le dimanche 02 juin 2013. Entre autre Aux jardins familiaux de l'Aube de Die.
9h30 Ouverture de la fête des jardins.
10h et 15h Visite générale des jardins animée par Silvère Lerouge, animateur des jardins familiaux, et Jean-Pierre Galle, de l'association Les Potagers rares suivie d'une visite libre avec rencontre des jardiniers.
11h Atelier Compost : de l'assiette au jardin, le compostage facile animé par Olivier Canivet, de l'association Humic.
12h Pique-nique partagé. Apportez un mets salé et un mets sucré et disposez-le sur la table commune. Pensez à prendre vos assiettes, verres et couverts.
15h Présentation des Incroyables Comestibles par Claude Veyret de Ecologie au Quotidien.
16h Animation pour les enfants : Jeu coopératif sur le jardin, pour enfants à partir de 7/8 ans. Animée par Edwige Picard, de l'association Médiane
18h Apéro musical  offert par la mairie de Die
Et toute la journée: Troc de graines et de plants, Marché aux plants,  Stand des associations, Expos… « Les propriétaires et les usagers des jardins ‘privés’ et ‘partagés’ sont invités à organiser des animations spécifiques, et plus particulièrement des visites pédagogiques, des démonstrations de savoir-faire, des expositions, des jeux, des lectures de textes, des concerts, des ouvertures jusqu'au crépuscule le samedi soir, etc. Les usagers sont également incités à remettre aux visiteurs une fiche descriptive de leur jardin offrant des informations historiques, géographiques, architecturales, botaniques et paysagères. Pour ouvrir nos jardins, échanger, se connaître, partager nos recettes de jardinier et jardinière et pourquoi pas nos semences et plants...Si vous voulez ouvrir votre jardin, il suffit d'installer un épouvantail ou de mettre le panneau avec la coccinelle ou l’épouvantail fétiches pour indiquer que nous pouvons visiter votre jardin »conclut Hélène. (Suivre les panneaux à partir du boulevard du Ballon à Die et les indications sur les 53 autres communes : plus de 130 jardins sont ouverts en 2013, contre 60 en 2012)
Anne Tesson pour Ecologie au Quotidien ecologieauquotidien.die@gmail.com et Lerouge Silvere de AIRE : silvere.lerouge@gmail.com.

lundi 27 mai 2013

Les Incroyables Comestibles arrivent dans le Diois...



Les "Incroyables comestibles", semeurs de solidarités arrivent dans le Diois ce Dimanche 2 Juin.
Premier Rendez Vous au Jardins de l’Aube  (vers l’Ecole Primaire de  Chabestan) à 15 heures pour la présentation et le lancement de ces actions dans la Diois…
Le principe en est simple : installer devant chez soi une jardinière en libre-service dans laquelle on plante des légumes, des fruits, des plantes aromatiques, et que les gens peuvent cueillir… gratuitement ! François, adepte de la philosophie de l'écologiste Pierre Rabhi, appelle cela « l’abondance partagée »... Après avoir obtenu le trophée de la meilleure idée contre la crise décerné par Arte, fin mars, il a été l'un des invités vedette de l'Université de la Terre qui s'est tenu le 27 avril, à l'Unesco, sous l'égide de la fondation Natures et découvertes.
Puis, le samedi 4 mai, c'est le mouvement Colibri, fondé par Pierre Rabhi qui, à travers une journée d'action citoyenne intitulée « Planter ce que nous mangeons : on le fait ! », se transforma en ambassadeur des Incroyables Comestibles. La Vie a rencontré François, chez lui, à Colroy-La-Roche, un petit village de 478 habitants où le 28 avril 2012, il a installé le premier bac de nourriture à partager en France. Le début d'une belle histoire de solidarité…
Pour aller plus loin
Sur le site français d'Incredible Edible, retrouvez la méthode en 5 points pour installer un bac à partager « Incroyables Comestibles » dans votre commune.
Et le site Diois« Les Incroyables Comestibles du Diois »
incroyablescomestiblesdiois.blogspot.com
Les Incroyables comestibles essaiment désormais à Die. Ce mouvement né en Angleterre consiste à planter des légumes partout en ville pour les partager avec tout le monde.
Un groupe de Diois a décidé à son tour de se lancer dans l'expérience des jardins partagés. Ils ont donc intégré le mouvement Incroyables comestibles qui affiche d'ores et déjà quatre autres initiatives d'un genre identique dans la Drôme: Ctrest, Mirabel et Blacon .
«La méthode est si simple que les enfants peuvent le faire, et d'ailleurs ils aiment le faire : on plante partout où c'est possible, on arrose et on partage. Chacun peut cueillir gratuitement un légume planté ou recueillir des semences pour planter à son tour… De proche en proche, d'autres personnes viennent se joindre à vous et démultiplient l'action à leur tour. On appelle ce type d'action la «pollinisation», comme les abeilles, de fleurs en fleurs…»
Distribution de semences
Une première rencontre entre les personnes intéressées a eu lieu ce Dimanche 2 juin.  « Une démarche de citoyens pour une société plus humaine et plus respectueuse de la Terre, notre mère nourricière.»
Déjà dans une centaines de Villes et villages, les Incroyables comestibles  ont informé… mais surtout distribué, gratuitement, des centaines de semences et de plants de tomates, de concombres, de fleurs comestibles, accompagnés de petits panonceaux «Nourritures à partager. Servez-vous librement, c'est gratuit» ! Panneaux à disposer devant les futures plantations. «Plus on sème, plus on récolte, plus on partage, sourit Valérie. On passe alors d'un système de la pénurie à une situation d'abondance.» Et d'annoncer fièrement : «Une crèche a trouvé l'idée sympa, tout comme une résidence de seniors. Des gens nous ont d'ores et déjà contactés pour nous proposer des bouts de jardin non exploités.» Et Jean-François d'ajouter : «Un dimanche par mois, les «jardiniers» d'Incroyables comestibles pourraient s'y retrouver… Bien sûr, tout reste à faire, à inventer. Mais, les actions collectives pour vivre autrement sont en marche.»
Né en Angleterre en 2008
Le mouvement des Incroyables comestibles est parti d'un petit village en Angleterre. Baptisé «Incredible Edible» en anglais, il a germé en 2008 dans la tête de Pam Warhurst ; cette femme d'affaire de Todmorden (dans le Yorkshire) a décidé d'utiliser les espaces urbains laissés vacants pour y planter fruits et légumes de saison, à disposition de tous. Aujourd'hui, on compte 70 bacs à légumes à partager partout dans la commune. Il y en même devant la caserne des pompiers, l'hôpital, la station ferroviaire et le commissariat de police avec des pancartes indiquant «Food To Share» : en français, «Nourriture à partager». Les cours de récréation des collèges sont transformés en jardins potagers par les élèves. Les légumes, cuisinés par le chef, sont ensuite servis à la cantine.
Albert Idelon
 « Les Incroyables Comestibles du Diois »
incroyablescomestiblesdiois.blogspot.com

mercredi 22 mai 2013

Saillans : Débat sur la Transition Energétique ce 23 mai...



- Saillans : Jeudi 23 mai 2013 à 20 heures, Salle des Fête.
Débat public organisé dans le cadre du débat national et la préparation du Plan Climat Énergie et Territoire :
- Réduire la part du nucléaire
Le débat sur l'énergie devra déterminer comment appliquer la promesse de François Hollande de réduire de 75 à 50% d'ici 2025 le poids du nucléaire dans la production d'électricité. Le président français a promis de fermer d'ici fin 2016 Fessenheim, la plus vieille centrale française, qui emploie 700 salariés d'EDF. Le gouvernement s'est engagé à faire du démantèlement une filière d'excellence, créatrice d'emplois, mais 10% des effectifs seront conservés, disent les experts.
Réduire la dépendance au pétrole et au gaz
Les hydrocarbures représentent actuellement plus de 67% de la consommation d'énergie, contre 24% environ pour l'électricité, provenant pour l'essentiel des 58 réacteurs nucléaires. Pour le pétrole et le gaz, la France est entièrement dépendante des importations, dont la facture a atteint un coût record en 2011 à plus de 61 milliards d'euros et représente la quasi totalité du déficit de la balance commerciale.
Développer les énergies renouvelables
Les énergies renouvelables ne représentent que 11% environ de la production d'électricité en France, dont 3% pour l'éolien et le photovoltaïque, contre 25% en Allemagne. Lors de la conférence environnementale de septembre, le gouvernement s'est engagé à soutenir les filières vertes, qui pourraient représenter jusqu'à 225.000 emplois, mais leur développement reste à l'heure actuelle fortement freinée par l'instabilité tarifaire qui touche le secteur.
Réduire la consommation d’énergie
Afin de réduire la consommation, le gouvernement s'est engagé à lancer début 2013 un vaste plan de rénovation thermique des logements. Le parc immobilier français est vieillissant et la moitié des logements sont très mal isolés, certains étant qualifiés de «passoires thermiques». Dans cette logique d'efficacité énergétique, Paris souhaite développer des technologies innovantes comme les «réseaux intelligents» ou encore le stockage de l'électricité, rendu indispensable par le caractère intermittent des renouvelables. Sans cette technologie, qui devrait être maîtrisée dans une quinzaine d'année, la France sera contrainte de s'appuyer sur les centrales à charbon ou à gaz pour assurer la production électrique lors des pics de consommation.
Fiscalité verte et lutte contre la précarité énergétique
Les associations réclament la mise en place d'une fiscalité écologique qui mette fin notamment aux «niches fiscales polluantes», notamment favorables au diesel. Promises pour 2016 dans le cadre du pacte pour la compétitivité, ces mesures pourraient s'appliquer plus tôt, a récemment dit le ministre de l'Economie Pierre Moscovici.
Les questions des ateliers de Saillans
1 - Quels moyens mettre en œuvre pour réduire les consommations et les factures énergétiques ? Comment développer l'efficacité et la sobriété énergétique ?
(Comment aller vers l’efficacité énergétique et la sobriété ? L’évolution des modes de vie, de production, de consommation, de transport ainsi que des services énergétiques nécessaires doit constituer le point de départ.)
2 - Comment diversifier le "mixte énergétique" ?
(Quelle trajectoire pour atteindre le mix énergétique en 2025 ? Quels types de scénarios possibles aux horizons 2030 et 2050, dans le respect des engagements climatiques de la France ?)
3 - Comment donner une place prioritaire aux énergies locales et renouvelables ?
(Quels choix en matière d’énergies renouvelables  et de nouvelles technologies de l’énergie et quelle stratégie de développement industriel et territorial ?)
4 - Quelle gouvernance et quelle priorité budgétaire sont à prévoir ?
(Quels coûts, quels bénéfices et quel financement de la transition énergétique ?)
Marc Isoard et Mireille Verdet
Le Serre de Pibous et Cougnès
26150 DIE
Tél : 04 75 21 19 10
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       
« Réseau Diois Transition Biovallée de la Drôme »
reseaudioistransition@gmail.com

Après les 6 ateliers débat en Biovallée de la Drôme...

Débat sur la transition énergétique: Les Français ont la parole...

 Samedi se tiendra la première «Journée citoyenne» qui réunira des groupes de citoyens autour de l'avenir énergétique de la France...

Pour mettre la France sur les rails de la transition énergétique, il va falloir un peu d’huile de coude. Ce samedi, le débat national lancé en novembre  dernier va quitter les salons du ministère de l’Ecologie pour prendre le pouls des Français. Cette journée «sans précédent en matière de démocratie participative» devrait permettre de faire remonter «les attentes et les priorités» des citoyens en matière d’énergie, a expliqué la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, ce mardi.
En pratique, des groupes d’une centaine de Français vont se réunir dans quatorze régions durant toute la journée du 25 mai. Sélectionné par un institut de sondage , ce panel «non engagé et non spécialiste» témoignera de «son expérience de l’énergie au quotidien», précise Sandra Rataud, du secrétariat général du débat. Mais le but n’est pas que chacun compare son éolienne avec les panneaux solaires du voisin: «Nous voulons amener les gens à se positionner sur les enjeux nationaux du débat et pour cela nous les accompagnerons avec des livrets et des films d’information», ajoute Sandra Rataud.

Résultats en direct et en simultané

Une prise de connaissances nécessaire pour débattre de sujets complexes :  faut-il réduire la part du nucléaire, comme l'a annoncé François Hollande, et comment le faire sans mettre à mal une industrie et sans augmenter le prix de l’énergie? Faut-il recourir aux gaz de schiste  pour réduire la dépendance de la France aux importations d’hydrocarbures? Comment développer les énergies renouvelables sans risquer la pénurie d’électricité? «Nous allons tester ce que les citoyens sont prêts à accepter et ce qu’ils comprennent ou pas dans ce débat», estime Bruno Rebelle, membre du comité de pilotage du débat.
La journée de samedi se conclura par un questionnaire individuel, dont les réponses seront transmises au ministère en direct et en simultané depuis les quatorze Régions. Le soir même, les premières tendances se dégageront, mais Delphine Batho nuance: «Ce ne sont pas des résultats électoraux! Ce sont des éléments qualitatifs qui enrichiront le projet de loi sur la programmation énergétique» qui sera présenté à l’automne.

« Réseau Diois Transition Biovallée de la Drôme »

samedi 18 mai 2013

Mesurer les richesses, autrement....

Mesurer la richesse des villes autrementMesurer la richesse des villes autrement

Le PIB ne fait pas le bonheur. Pour mesurer la richesse autrement que de façon strictement pécuniaire, des indicateurs alternatifs de croissance se mettent en place. C’est dans cet état d’esprit que l’ONU-Habitat, qui publie tous les deux ans un rapport sur l’état des villes dans le monde, a créé l’index pour la prospérité des villes. « L’indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) se base sur le PIB, l’éducation et la santé. D’autres indices ont été développés plus tard en prenant en compte l’écologie. Mais, la plupart de ces indices se situent toujours au niveau national. L’indice de la prospérité des villes a d’abord l’avantage d’être un indice urbain. Ensuite, il va au-delà de l’IDH en prenant en compte les infrastructures, l’environnement et surtout les inégalités », souligne Gora Mboup, directeur de l’Observatoire urbain mondial.
Des villes qui affichent une belle croissance économique comme Mexico, Rio ou Johannesburg, connaissent, par exemple, un taux de criminalité inquiétant lié à une mauvaise répartition des richesses. Pour illustrer ce nouvel instrument de mesure, ONU-Habitat a dessiné une roue. Chaque rayon représente un des cinq critères de mesure pris en compte : la productivité, les infrastructures, la qualité de vie, l’environnement et l’équité sociale. Au centre, Gora Mboup y ajoute la gouvernance : « c’est l’axe qui doit permettre à la roue de tourner ».
Pour passer de l’indice à la pratique, l’ONU-Habitat lance un Forum. Les villes qui participeront s’engageront à se faire évaluer sur base de ce nouvel index et suivre une feuille de route.
Par ce travail, ONU-Habitat entend aussi attirer l’attention sur la problématique croissante de la privatisation de l’espace publique. « A l’origine des villes, les routes n’étaient pas qu’un moyen de transport. C’était aussi un endroit où les gens se rencontraient. Aujourd’hui, dans beaucoup de villes, la mobilité a pris le dessus sur les fonctions sociales, culturelles ou politiques. Il faut revenir à ces aspects et pour cela il faut de l’espace. Au moins 50 % de la ville devrait être alloué à l’espace public. Ce qui n’est possible qu’en densifiant la ville. On ne peut pas parler de prospérité si il n’y a pas une communauté. Et on ne peut pas parler de communauté si il n’y a pas d’espace pour se rencontrer », conclut Gora Mboup, directeur de l’Observatoire urbain mondial.
Alterécho
Pour prolonger la réflexion sur les indicateurs alternatifs Revoir le webdocumentaire de notre collègue Arnaud Grégoire sur le Bonheur brut
Lire Alter Echos N°305 “Iweps : le bonheur c’est combien ? “

vendredi 17 mai 2013

Vivre sa ville....écologiquement

Après les carottes des champs, les carottes des villes

PARIS - Le béton des villes se craquelle et carottes, laitues ou herbes aromatiques y poussent désormais... L'agriculture urbaine enthousiasme les Français toujours plus nombreux à biner dans des jardins collectifs avant de planter demain sur leurs toits ou déguster la production de «fermes verticales».
«On n'a jamais autant parlé de ce sujet, et on n'a jamais vu autant d'actions dans ce sens-là, du jardin partagé aux gens qui ont leur petit plant de tomates sur leur fenêtre», constate Pierre Sartoux, architecte parisien au sein du Laboratoire d'urbanisme agricole.
En plein essor dans les villes du sud comme du nord, notamment aux Etats-Unis et au Canada, cette agriculture essaime en France depuis quelques années et principalement dans les jardins collectifs estimés à 150.000 par le président de la Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs, Hervé Bonnavaud.
«Ca explose depuis 4, 5 ans» notamment à la faveur de la crise, dit-il.
Des nouveaux jardins qui n'ont plus grand chose à voir avec leurs ancêtres, les jardins ouvriers du 19e qui pouvaient aller jusqu'à 800 m2 pour nourrir des familles nombreuses. «Aujourd'hui, les familles sont plus petites, les gens ont moins de temps et savent moins jardiner de sorte qu'ils demandent des jardins beaucoup plus petits», explique M. Bonnavaud.
Champignons au marc de café
Reste-t-il de la place pour répondre à cette demande croissante? «En ville, il y a de l'espace quand on sait regarder», comme ces pelouses au pied des HLM qu'il est facile de transformer en potagers de 50m2, assure-t-il.
Ce ne sont pas les idées qui manquent: sacs en toile qui, remplis de terre, transforment la moindre ruelle en potager; conteneur installé dans le 20ème arrondissement de Paris où des champignons poussent sur du marc de café; ou encore les «Incroyables comestibles», méthode venue d'Angleterre qui consiste à semer partout où c'est possible de la «nourriture à partager» pour tous.
Pour d'autres, l'avenir passe par les toits. Surtout qu'une étude réalisée à Berlin a montré que les fruits et légumes cultivés au niveau du sol en centre ville peuvent être plus pollués que ceux du supermarché.
Aucune ville française n'a encore de ferme comme l'immense Brooklyn Grange, installée sur deux toits de New York et qui produit 18.000 kg de légumes et fruits par an. En revanche, un potager expérimental est installé depuis 2011 sur le toit d'AgroPariTech dans le 5ème arrondissement de Paris.
Le potentiel de toits plats est estimé à 314 ha à Paris. «On ne sait pas s'ils sont suffisamment résistants pour poser des bacs», précise Jeanne Pourias, étudiante-chercheuse à l'Inra. «Mais quand bien même il n'y aurait que 10% d'exploitable, ça serait déjà beaucoup», estime-t-elle.
A cet égard, une étude parue en 2011 montrait qu'il serait possible, moyennant quelques changements d'habitudes alimentaires, de couvrir 38% des besoins alimentaires des Rennais en utilisant les surfaces à l'intérieur de l'agglomération, et notamment 60% des toits et 35% des parcs publics.
D'autres ont recours à des projets high tech comme les fermes verticales dont la première a ouvert fin 2012 à Singapour.
Un projet similaire est en attente d'autorisations dans un quartier populaire de Romainville, au nord-est de Paris. «L'idée est d'arriver à 3.000 m2 de surface agricole» dans des serres installées sur un toit mais aussi dans un bâtiment de 4 à 5 étages, explique Pierre Sartoux.
«Romainville deviendrait la première ferme verticale en terre» au monde, où salades, radis, fraises et poireaux pousseraient dans de la «terre vivante, avec du compost issu des logements» et non en culture hydroponique hors-sol, où un substrat neutre remplace la terre, précise-t-il.
Mais pour Jeanne Pourias, il ne faut pas oublier que l'une des grandes vertus de l'agriculture urbaine est que si «elle produit de la nourriture, elle ne produit pas que ça».
«C'est aussi un mouvement citoyen, de réappropriation de l'espace public, de recréation du lien social, dit-elle. Parfois, le végétal n'est juste qu'un prétexte».

lundi 13 mai 2013

Arréter les énergies fossiles...

Réchauffement climatique: L'espace vital des plantes et des animaux largement réduit d'ici à 2080

PLANETE - Les espèces végétales seront les plus touchées...

Sombre avenir pour la faune et la flore. Plus de la moitié des espèces végétales et d'un tiers des espèces animales les plus communes devraient voir l'espace propice à leur existence réduit de moitié d'ici 2080 à cause du réchauffement climatique si la tendance actuelle se poursuit, selon une étude publiée dimanche.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES), en augmentation, mettent la planète sur la trajectoire d'un réchauffement d'environ 4°C d'ici la fin du siècle, par rapport aux niveaux pré-industriels. Les chercheurs de l'université britannique de East Anglia se sont intéressés à l'impact d'une telle montée du mercure sur les «zones climatiques» de 48.786 espèces, soit les espaces où les conditions climatiques sont propices à leur existence.
Afrique, Amérique et Australie concernées
D'après leurs conclusions, publiées dans la revue Nature Climate Change, quelque 55% des plantes et 35% des animaux pourraient voir cet espace réduit d'au moins de moitié d'ici 2080. Ce sont les plantes, les amphibiens et les reptiles qui sont le plus «à risque» car le rythme de leur capacité d'adaptation est plus lent que celui du changement climatique, soulignent les chercheurs.
Les zones les plus touchées seraient l'Afrique sub-saharienne, l'Amérique centrale, l'Amazonie et l'Australie. Selon la chercheuse Rachel Warren, ces estimations se situent «probablement dans la fourchette basse» dans la mesure où elles ne prennent en compte que l'impact de la hausse des températures et pas les événements extrêmes induits par le changement climatique comme les cyclones ou les inondations.
Des retombées négatives pour les hommes
«Les populations d'animaux en particulier pourraient disparaître plus que nous ne l'estimons avec moins de plantes disponibles pour les nourrir», explique-t-elle dans un communiqué présentant l'étude. «Il y aura aussi des retombées sur les hommes car il y a des espèces qui sont importantes pour la purification de l'eau et de l'air, pour limiter les inondations et le cycle de l'alimentation», ajoute-t-elle.
Selon l'étude, cet impact sur les zones climatiques des espèces pourra être limité, y compris de manière significative, si des mesures de réduction d'émissions de GES sont prises rapidement. Si les rejets de GES plafonnaient en 2016, scénario irréaliste, les pertes de zones climatiques seraient réduites de 60%. Si les émissions atteignaient un plafond en 2030, ce chiffre serait de 40%.

samedi 11 mai 2013

Ateliers de la Transition Energétique...en Biovallée



Bonjour à toutes et à tous,
Nous vous convions aux deux forums citoyens sur la Transition Énergétique, que nous organisons avec d'autres collectifs de la vallée et en présence de nombreux témoins et acteurs d'initiatives locales dans les domaines de la production d'énergie, des écogestes, des initiatives citoyennes, de l'éco-construction, des déplacements doux...
Ils auront lieu :
- MARDI 14 MAI à 20h à la salle des fêtes de BLACONS
- JEUDI 23 MAI à 20h15 à la salle des fêtes de SAILLANS
Après une rapide présentation des initiatives locales, vous participerez à la table ronde de votre choix en présence des intervenants concernés. Merci donc de respecter au mieux les horaires ! Nous finirons par un pot amical pour poursuivre les discussions.
Par ailleurs, nous vous signalons une conférence où la question de l'énergie sera traitée sous l'angle rarement abordé de la SOCIOLOGIE, le jeudi 16 mai à Rovaltain en présence notamment de Stéphane LA BRANCHE, politologue, sociologue , chercheur spécialisé Energie Climat et membre du GIEC. Cliquez ici pour en savoir plus (pré-inscriptions nécessaires).
Forum citoyen sur la transition énergétique
Quelle énergie pour demain, et à quel prix ?
Comment valoriser les ressources de notre territoire ?
Dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, des Forums citoyens ouverts à tous se tiendront à Blacons le mardi 14 mai et le jeudi 23 mai à Saillans.
Informations sur les enjeux énergétiques de la vallée, interventions de citoyens, de collectivités et d’entreprises impliqués dans des réalisations locales, tables rondes permettant à chacun d’apporter sa contribution au débat, discussions, échanges,...
Pour toute information complémentaire contact@vd-ec.org
Le Collectif pour le Débat sur la Transition énergétique en Vallée de la Drôme.
ADTE, Association Dioise pour la Transition Énergétique
CTVD, Collectif Transition du Val de Drôme
ENERCOOP, Coopérative énergétique
EaQ,  Écologie au Quotidien
FAEP, Familles A Energie Positive
VDEC, Vallée de la Drôme Énergie Citoyenne
Le Collectif pour le Débat sur la Transition énergétique en Vallée de la Drôme.
Pour toute information complémentaire contact@vd-ec.org
À bientôt!
François pour le Collectif Transition Val de Drôme
http://transitionvaldedrome.wordpress.com/

mardi 7 mai 2013

La Transition dans le Diois et la Biovallée de la Drôme...( 3 )

Outil n°03 : Quand une humble pomme de terre devient un outil pour vaincre notre addiction au pétrole

[…] Cette activité est un outil puissant pour permettre d’aider les gens à imaginer comment ils pourraient commencer à diminuer leur dépendance au pétrole […] Comme elle demande un certain niveau de compréhension et d’enthousiasme, il est préférable de ne pas l’utiliser trop tôt.

Cet exercice amène les gens à réaliser vraiment qu’il leur faut enraciner ces choses dans leur vie quotidienne. Les étapes choisies vont de changer les ampoules de la maison à s’impliquer dans le groupe de transition et à vendre leurs voitures. C’est un exercice très efficace […].

Instructions

1. Etablissez comment notre façon d’utiliser l’énergie et le consumérisme en général est similaire à une addiction, puis donnez aux participants une feuille de papier portant l’introduction suivante :

« Mon programme en douze étapes pour réduire ma dépendance au pétrole. Pour que ma vie dépende moins de l’imprévisible, je m’engage à atteindre les 12 objectifs suivants dans les six mois qui viennent. »

Ils devront avoir rempli la feuille pour la session suivante, en présentant douze actions réalisables, concrètes et ambitieuses.

2. Groupez les gens par paires et demandez-leur d’aborder pendant cinq minutes chacun (l’autre écoutant) sur les sujets suivants : « quand vous réfléchissez aux étapes pratiques nécessaires pour que votre vie dépende moins du pétrole, quels sont les obstacles qui vous rencontrez ? Quelles sont les voix à l’intérieur de vous-même qui vous empêchent de passer à l’action ? » Une fois que chacun a parlé, demandez-leur de réfléchir en silence pendant une minute sur les questions suivantes : « Quels pourraient être les antidotes ? Quelles sont les qualités qui pourraient vous permettre de surmonter ces obstacles ? »

3. Demandez-leur de personnifier ces qualités dans un superhéros, de lui donner un nom et de définir ses pouvoirs. Demandez-leur de réfléchir quelque temps, puis donnez-leur une pomme de terre et quelques piques à cocktail chacun.
Donnez-leur vingt minutes pour fabriquer leur superhéros, et dîtes-leur qu’ils seront invités à le présenter au reste du groupe […]. Pour cela, divisez-les en groupes de cinq ou six. Dîtes-leur d’emporter leur superhéros chez eux, dans un endroit où ils pourront utiliser ses pouvoirs pour écrire leur douze étapes. Surtout, ils ne doivent rien dire à personne, sinon le héros perd ses pouvoirs.

4. La sessions suivante, quand chacun a rapporté sa feuille remplie, je commence par parler du concept de transition et de la descente énergétique (tout dépend de ce que vous faîtes dans votre propre groupe). Puis divisez-les en deux groupes égaux. Un groupe se tient en cercle en regardant vers l’extérieur, l’autre se place autour en regardant vers l’intérieur. Puis ils procèdent comme pour une « speed-dating ». Chacun a quatre minutes pour expliquer ses douze étapes à son vis-à-vis. Toutes les quatre minutes, le cercle extérieur se déplace d’une personne vers la droite.

5. Divisez-les en groupes de cinq ou six autour de tables. Cette partie finale fonctionne comme un Café-Débat (Outil n°12). Un des personnes tient le rôle de Maître de Table et prend des notes. Tout le monde discute du sujet. Au bout de 10 minutes, chacun se lève et se rend à une autre table pour y poursuivre la conversation. Les trois questions posées sont :

« Comment Transition Town Totnes (remplacez Totnes par le nom de votre groupe) peut vous aider à réaliser votre programme ? »
« Comment pouvez-vous aider Transition Town Totnes ? »
« Comment pouvez-vous vous aider mutuellement à réaliser votre programme ? »

6. Une fois les conversations terminées et les notes prises, annoncez-leur que lorsque le cours recommencera (adapter à votre situation), ce sera à eux de prendre en charge les participants, de leur expliquer leurs douze étapes et de leur dire où ils en sont.

lundi 6 mai 2013

Die 26150 : Ateliers sur la Transition Energétique CE SOIR à 20h 30



Le 6 Mai, 20 h 30, salle polyvalente à Die.
A l'automne 2013 un projet de loi pour la transition énergétique sera présenté au Parlement.
Afin de préparer cette étape primordiale, le Gouvernement, relayé par les Conseils régionaux, lance un grand débat national sur la transition énergétique. Des réunions publiques, qui peuvent être organisées jusqu’à fin mai, sont l’occasion de sensibiliser les citoyens aux enjeux énergétiques, et doivent permettre de récolter leur avis par la réponse à 4 questions prédéfinies.
Dans la vallée de la Drôme le collectif « Transition énergétique » s’est constitué et prépare des débats locaux sous la forme d’ateliers participatifs ouverts à tous. Pour toucher le plus grand nombre, nous voulons ces rencontres locales et concrètes, nous en organisons donc 6 réparties sur le territoire et chacune comportera plusieurs témoignages de porteurs d’initiatives locales de transition énergétique. Vous trouverez dans le document joint, une présentation plus détaillée du projet et nos engagements éthiques pour atteindre nos objectifs communs.
Ce débat national nous paraît une opportunité à saisir pour créer une dynamique locale visant la mise en œuvre conjointe de la transition énergétique. Nous vous sollicitons pour soutenir notre projet et idéalement en être partie prenante.
Nos attentes :
- Avoir le soutien moral de la collectivité matérialisé par l’apport de son logo sur nos documents de communication ;
- Lors de la préparation du contenu des ateliers participatifs, bénéficier de l’expertise des techniciens de la collectivité par l’apport de données en lien avec la Transition énergétique sur le territoire ;
- Lors des ateliers, bénéficier de l’expertise des techniciens de la collectivité par leur participation ;
- Afin de toucher le plus grand nombre, bénéficier de l’aide matériel de la collectivité par l’impression de tracts, d’affiches, et par la diffusion de l’information sur programmation de ces ateliers ;
- Dans le cas où la collectivité souhaite être partie prenante de l’organisation de ces débats locaux aux côtés du collectif actuel, alors nous vous proposons de nous rencontrer pour vous présenter de vive-voix le projet et convenir ensemble des modalités pratiques de ce partenariat.
Nous vous remercions d’accueillir positivement notre démarche.
Amitiés et merci pour tout   
Marc ISOARD
Collectif « Transition énergétique » de la vallée de la Drôme
Pour le Diois, Le collectif
ADTE,  Association Dioise pour la Transition Énergétique
Contact : 04 75 21 19 10 transition.energétique.diois@orange.fr
ENERCOOP,  Coopérative énergétique
EQ,  Écologie au Quotidien
FAEP,  Familles A Énergie Positive
Vallée de la Drôme Énergie citoyenne
Pour le Val de Drôme, CTVD Collectif Transition du Val de Drôme : 04 75 42 54 58 
Marc Isoard et Mireille Verdet
Le Serre de Pibous et Cougnès
26150 DIE
Tél : 04 75 21 19 10
Une boîte mail a été ouverte au nom de l’association. transitionenergetiquedioise@gmail.com  
Collectif « Transition énergétique » de la vallée de la Drôme
Pour le Diois, Le collectif
ADTE,  Association Dioise pour la Transition Énergétique
Contact : 04 75 21 19 10 transition.energétique.diois@orange.fr
ENERCOOP,  Coopérative énergétique.
EQ,  Écologie au Quotidien (asso. Eco de Biovallée).0475210056.
FAEP,  Familles A Énergie Positive.
Vallée de la Drôme Énergie citoyenne.
Pour le Val de Drôme, CTVD Collectif Transition du Val de Drôme : 04 75 42 54 58 
Marc Isoard et Mireille Verdet
Le Serre de Pibous et Cougnès
26150 DIE
Tél : 04 75 21 19 10
Une boîte mail a été ouverte au nom de l’association. transitionenergetiquedioise@gmail.com